Chapitre 8 : Recherche génétique

I La théorie chromosomique de l’hérédité

1- La théorie mendélienne

Dès 1900, des chercheurs redécouvrent les lois de Mendel en les expérimentant sur d’autres espèces. La théorie mendélienne de l’hérédité est née. Cette théorie comprend :

– la loi d’homogénéité des hybrides de première génération

– la loi de pureté des gamètes

– la loi de ségrégation chez les hybrides

2- La théorie chromosomique de l’hérédité

Au début du XXème siècle, des cytologistes étudient les comportements des chromosomes  dans les cellules lors des mitose et méiose. Ainsi Walter S. Sutton s’intéresse aux chromosomes d’une sauterelle lors de la méiose. Il constate qu’il peut classer les 23 chromosomes selon leur taille en 11 paires + 1 solitaire, le chromosome X. Il donne ainsi naissance à la théorie chromosomique de l’hérédité.

3- Les travaux de Morgan

Morgan travaille dans les années 1910 sur la drosophile qui présente de nombreux atouts pour la recherche génétique :

– Descendance nombreuse et rapide

– quatre paires de chromosomes par cellule

L’étude portait sur une mutation sur la couleur des yeux (yeux rouges remplacés par yeux blancs).

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Il constate ainsi que lorsqu’il croise un mâle aux yeux blancs avec une femelle aux yeux rouges, il obtient une descendance F1 homogène ne portant que des yeux rouges. Ensuite en croisant un mâle F1 avec une femelle F1, cela aboutit à une lignée F2 hétérogène où seuls les mâles ont des yeux blancs. Morgan en conclut à un lien entre les chromosomes sexuels et le facteur « couleur des yeux » et localise même ce facteur sur le chromosome X. Les travaux de Morgan confirment alors la théorie chromosomique de l’hérédité.