Leçon 1 : le présent
Le présent de l’indicatif est utilisé pour :
1) Exprimer un fait qui se déroule au moment où on le rapporte :
-je mange mon sandwich.
– J’écris une lettre.
– Je conduis ma voiture.
2) Exprimer une action qui dure :
– tu étudies le français depuis un mois.
– tu habites à Bruxelles depuis 5 ans.
– tu es professeur de français depuis 20 ans.
3) Exprimer un état :
– elle est sage.
– il est intelligent.
– elle est belle.
– il est courageux.
4) Exprimer une habitude :
– tous les soirs je me couche à 22 heures.
– tous les matins je me réveille à 08 heures.
– toutes les années au nouvel an j’écris des cartes de voeux.
5) Exprimer des vérités générales :
– l’eau bout à 100 degrés et gèle à 0 degré.
– la terre tourne autour du soleil.
– la lune tourne autour de la terre.
La conjugaison: les terminaisons au présent de l’indicatif :
Personnes du singulier : Personnes du pluriel :(je, tu, il, elle, on) (nous, vous, ils, elles)
e-es-e ons-ez-ent
1er groupe :
parler (er)
je parle nous parlons
tu parles vous parlez
il/elle/on parle ils/elles parlent
Placer ( cer)
je place nous plaçons
tu places vous placez
il/elle/on place ils/elles placent
Manger (ger)
je mange nous mangeons
tu manges vous mangez
il/elle/on mange ils/elles mangent
Exercice sur le texte :
La première vallée est celle de la recherche (talab), la deuxième est celle de l’amour (eshgh), la troisième est celle de la connaissance (marefat), la quatrième est celle de l’indépendance (esteghna), la cinquième est celle de l’unité (tohid), la sixième est celle de l’émerveillement (hayrat) et la septième est celle du dénuement (faghr o fana) et de la mort mystique. A la fin, seuls trente d’entre eux parviennent à leur but et sont en mesure de contempler l’oiseau roi. C’est peut-être le moment le plus extraordinaire de ce long poème qui s’achève par la découverte de ce qu’est réellement le Sîmorgh.
En fait par un subtil jeu de mots, le Sîmorgh devient le miroir de ces sî-morgh et ceux-ci découvrent, en l’oiseau qu’ils cherchaient, le secret profond de leur être. Se terminant par la disparition des oiseaux dans la lumière («l’ombre se perdit dans la lumière … l’immortalité succéda à l’anéantissement»), le récit suggère la dissolution de l’âme dans un Tout plus vaste mais plus réel. En tous points fabuleux, ce long poème résume les principales étapes d’une quête initiatique autant qu’il nous livre de précieux conseils pour devenir plus conscients.
Leçon 4 : futur antérieur
Le futur antérieur marque l’antériorité par rapport à un moment déterminé du futur ou à un impératif. Il peut exprimer une probabilité, une supposition ou présenter un fait comme accompli et certain par rapport à un moment donné du futur.
exemples :
– Je partirai en vacances quand j’aurai passé mes examens .
– Je te téléphonerai dès que je serai arrivé(e).
– Quand le TGV Lille-Bruxelles sera arrivé Christine pourra enfin parler avec son frère et ses parents.
– L’inspecteur connaîtra les amis de la victime quand il aura lu le carnet d’adresses.
– Les parents de Danielle récupéreront le sac à main quand le contrôleur aura regardé les passeports.
– Quand Danielle aura appris la mort de sa soeur, elle prendra le train pour aller à Nice
– La famille se réunira quand tout le monde sera arrivé.
– Les journalistes écriront un article quand la police aura donné des détails sur l’enquête.
– Le frère et la soeur de Patricia retourneront chez eux avec leurs enfants quand ils auront loué un appartement.
Présentation d’un fait comme accompli et certain par rapport à un moment donné du futur (le futur antérieur doit, ici, être accompagné d’une indication de temps afin que l’on reconnaisse qu’il s’agit du futur)
Exemple : D’ici là il aura réparé sa voiture.
Formation :
Le futur antérieur se forme avec l’auxiliaire avoir ou être conjugué au futur simple suivi du participe passé.
1er groupe : verbes en éer et er :
Créer
j’aurai créé nous aurons créé
tu auras créé vous aurez créé
il/elle/on aura créé ils/elles auront créé
Aimer
j’aurai aimé nous aurons aimé
tu auras aimé Vous aurez aimé
il/elle/on aura aimé Ils/elles auront aimé
2ème groupe : verbes en -ir
Finir
j’aurai fini nous aurons fini
tu auras fini vous aurez fini
il/elle/on aura fini ils/elles auront fini
3 ème groupe :
Aller
je serai allé(e) nous serons allé(e)s
tu seras allé(e) vous serez allé(e)s
il/elle/on sera allé(e) ils/elles seront allé(e)s
Tenir
j’aurai tenu nous aurons tenu
tu auras tenu vous aurez tenu
il aura tenu ils/elles auront tenu
Acquérir
j’aurai acquis nous aurons acquis
tu auras acquis vous aurez acquis
il/elle/on aura acquis ils/elles auront acquis
Sentir
j’aurai senti nous aurons senti
tu auras senti vous aurez senti
il/elle/on aura senti ils/elles auront senti
vêtir
j’aurai vêtu nous aurons vêtu
tu auras vêtu vous aurez vêtu
il/elle/on aura vêtu ils/elles auront vêtu
Couvrir
j’aurai couvert nous aurons couvert
tu auras couvert vous aurez couvert
il/elle aura couvert ils/elles auront couvert
Cueillir
j’aurai cueilli nous aurons cueilli
tu auras cueilli vous aurez cueilli
il aura cueilli ils/elles auront cueilli
Assaillir
j’aurai assailli nous aurons assailli
tu auras assailli vous aurez assailli
il/elle/on aura assailli ils/ elles auront assailli
Le futur antérieur de la majorité des verbes se forme avec avoir. Mais il existe des exceptions :
L’auxiliaire être est employé :
1) avec les 14 verbes suivants : naître, mourir, aller,venir, monter, descendre, arriver, partir, entrer, sortir, apparaître, rester, retourner, tomber et leurs composés, comme : revenir, rentrer, remonter, redescendre, repartir.
Exemple : je serai parti en vacances.
2) avec les verbes pronominaux :
Exemple : Je me serai trompé(e) dans mon calcul.
La négation encadre l’auxiliaire, elle se place avant et après être ou avoir :
Dans le cas d’un verbe pronominal, la négation se place avant et après le bloc pronom–auxiliaire.
Exemples :
je ne serai pas parti(e) en vacances en Bretagne.
je ne me serai pas trompé(e) dans mon calcul.
Participe passé :
Le participe passé des verbes réguliers en –er/-ir/-re est simple à construire :
Infinitif en –er – Participe en –é
Exemple : aimer – aimé
Infinitif en –ir – Participe en –i
Exemple : finir – fini
Infinitif en –re – Participe en –u
Exemple : vendre – vendu
Les formes du participe passé des verbes irréguliers peuvent être apprises par cœur et contrôlées dans la liste des verbes irréguliers.
Accord du participe passé :
Le participe passé s’accorde dans certains cas en genre et en nombre :
Dans le cas des verbes qui construisent leur passé composé avec l’auxiliaire être, le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le sujet de la phrase.
Exemples :
il sera allé à l’école à vélo.
elle sera allée à l’école à vélo.
ils seront allés à l’école à vélo.
elles seront allées à l’école à vélo.
Dans les cas des verbes qui construisent leur passé composé avec l’auxiliaire avoir, lorsque le complément d’objet direct est placé avant le verbe, le participe passé s’accorde alors, en genre et en nombre, avec ce complément d’objet direct. Trois cas sont possibles : le complément peut-être un pronom personnel (me, te, le, la, nous, vous, les), le pronom relatif que ou un nom placé devant le verbe (dans les interrogations et exclamations).
Exemples :
il aura réparé sa voiture. → il l’aura réparée.
il aura préparé le concours d’internat. → il l’aura préparé.
il aura dérangé ses voisins. → ils les aura dérangés.
elle aura invité ses copines. → elle les aura invitées.
Dans le cas des verbes pronominaux, qui construisent toujours leur passé composé avec l’auxiliaire être, lorsque le sujet et le complément d’objet (le pronom) sont identiques, le participe passé s’accorde en général avec le sujet/le pronom complément d’objet direct.
Exemple : nous nous seront beaucoup amusés.
Attention : le participe passé ne s’accorde jamais avec le complément d’objet indirect.
Exemple : Marie et Pierre se seront téléphoné (téléphoner à)
se = COI
Il ne s’accorde pas non plus lorsque le verbe est suivi d’un complément d’objet direct (donc différent du sujet)
Exemple : Elle se sera lavé les mains (s’ = coi)
mais : elle se sera lavée
Leçon 7 : plus-que-parfait
Emploi :
Le plus-que-parfait indique qu’une action précède une autre action dans le passé.
Exemple : Laurence avait déjà fini son devoir quand son père a appelé.
Formation :
Le plus-que-parfait se forme avec l’auxiliaire être ou avoir conjugué à l’imparfait et suivi du participe passé du verbe. Pour le choix de l’auxiliaire, être ou avoir, voir plus loin :
Exemples :
Aimer
j’avais aimé nous avions aimé tu avais aimé vous aviez aimé il/elle/on avait aimé ils/elles avaient aimé
Finir
j’avais fini nous avions fini tu avais fini vous aviez fini il/elle/on avait fini ils/elles avaient fini Vendre
j’avais vendu nous avions vendu tu avais vendu vous aviez vendu il/elle/on avait vendu ils/elles avaient vendu
Partir
j’étais parti(e) nous étions parti(e)s tu étais parti(e) vous étiez parti(e)s il/elle/on était parti(e) ils/elles étaient partis(e)s
le plus–que-parfait de la majorité des verbes se forme avec avoir mais l’auxiliaire être est employé :
1) avec les 14 verbes suivants : naître/mourir, aller/venir, monter/descendre, arriver/partir, entrer/sortir, apparaître, rester, retourner, tomber et leurs formes composées, par exemple : revenir, rentrer, remonter, redescendre, repartir.
Exemple : j’étais parti(e) en vacances en Bretagne.
2) avec les verbes pronominaux.
Exemple : je m’étais trompé(e) dans mon calcul.
La négation encadre l’auxiliaire elle se place avant et après être ou avoir. Dans le cas d’un verbe pronominal la négation se place avant le bloc pronom-auxiliaire.
Exemples : je n’étais pas parti(e) en vacances en Bretagne.
je ne m’étais pas trompé(e) dans mon calcul.
Le participe passé des verbes réguliers en -er/-ir/-re est simple à construire :
-infinitif en-er -participe en -é
Exemple : aimer – aimé
-infinitif en -ir – Participe en -i
Exemple : suivre – suivi
Accord du participe passé :
Le participe passé s’accorde dans certains cas en genre et en nombre :
a) dans le cas des verbes qui construisent leur passé composé avec l’auxiliaire être le participe passé s’accorde alors en genre et en nombre avec le sujet de la phrase.
Exemple : elle était allée à l’école des Beaux-Arts.
ils étaient allés à l’école des Beaux-Arts.
elles étaient allées à l’école des Beaux-Arts.
b) dans le cas des verbes qui construisent leur passé composé avec l’auxiliaire avoir(lorsque le complément d’objet direct est placé avant le verbe) le participe passé s’accorde alors en genre et en nombre avec ce complément d’objet direct. Trois cas sont possibles : le complément peut être un pronom personnel (me, te, le, la, nous, vous, les), le pronom relatif que ou un nom placé devant le verbe (dans les interrogations et exclamations).
Exemples : elle avait acheté un sac → elle l’avait acheté.
elle avait acheté une valise → elle l’avait achetée
elle avait rencontré d’autre candidats → elle les avait rencontrés.
Son père avait acheté des places de concert.→ Son père les avait achetées.
b) dans le cas des verbes pronominaux qui construisent toujours leur passé composé avec auxiliaire être, lorsque le sujet et le complément d’objet direct (le pronom) sont identiques le participe passé s’accorde en général avec le sujet/le pronom complément d’objet direct.
Exemple : nous nous étions levés très tôt.
Attention : Le participe passé ne s’accorde jamais avec le complément d’objet indirect. Ainsi le participe ne s’accorde pas quand le verbe se construit avec à (préposition introduisant un COI)
Exemple : Marie et Laurent s’étaient téléphoné. ( téléphoner à)
→ se = complément d’objet indirect
Il ne s’accorde pas non plus lorsque le verbe est suivi d’un complément d’objet direct (donc différent du sujet).
Exemple : Elle s’était lavé les mains. (s’ = complément d’objet indirect)
→ mais elle s’était lavée.
Exercices sur le texte :
L’homme s’était accoudé sur la table et avait repris son attitude de rêverie. Tous les autres voyageurs, marchands et routiers, s’étaient un peu éloignés et ne chantaient plus. Ils le considéraient à distance avec une sorte de crainte respectueuse. Ce particulier si pauvrement vêtu, qui prodiguait des poupées gigantesques à de petites souillons en sabots, était certainement un bonhomme magnifique et redoutable. Plusieurs heures s’écoulèrent. La messe de minuit était dite, le réveillon était fini, les buveurs s’en étaient allés, le cabaret était fermé, la salle basse était déserte, le feu s’était éteint, l’étranger était toujours à la même place et dans la même posture. De temps en temps il changeait le coude sur lequel il s’appuyait. Voilà tout. Mais il n’avait pas dit un mot depuis que Cosette n’était plus là. Les Thénardier seuls, par convenance et par curiosité, étaient restés dans la salle. Est-ce qu’il va passer la nuit comme ça ? grommelait la Thénardier. Comme deux heures du matin sonnaient, elle se déclara vaincue et dit à son mari : je vais me coucher. Fais-en ce que tu voudras. Le mari s’assit à une table dans un coin, alluma une chandelle et se mit à lire le Courrier français. Une bonne heure se passa ainsi. Le digne aubergiste avait lu au moins trois fois le Courrier français, depuis la date du numéro jusqu’au nom de l’imprimeur. L’étranger ne bougeait pas. Le Thénardier remua, toussa, cracha, se moucha, fit craquer sa chaise. Aucun mouvement de l’homme. Est-ce qu’il dort ? pensa Thénardier. – L’homme ne dormait pas, mais rien ne pouvait l’éveiller. Enfin Thénardier ôta son bonnet, s’approcha doucement, et s’aventura à dire : – Est-ce que monsieur ne va pas reposer ? Ne va pas se coucher lui eût semblé excessif et familier. Reposer sentait le luxe et était du respect. Ces mots-là ont la propriété mystérieuse et admirable de gonfler le lendemain matin le chiffre de la carte à payer. Une chambre où l’on couche coûte vingt sous; une chambre où l’on repose coûte vingt francs. Tiens ! dit l’étranger, vous avez raison. Où est votre écurie ? Monsieur, fit le Thénardier avec un sourire, je vais conduire monsieur. Il prit la chandelle, l’homme prit son paquet et son bâton et Thénardier le mena dans une chambre au premier qui était d’une rare splendeur, toute meublée en acajou avec un litbateau et des rideaux de calicot rouge. – Qu’est-ce que c’est que cela ? dit le voyageur. C’est notre propre chambre de noce, dit l’aubergiste. Nous en habitons une autre, mon épouse et moi. On n’entre ici que trois ou quatre fois dans l’année. J’aurais autant aimé l’écurie dit l’homme brusquement. Le Thénardier n’eut pas l’air d’entendre cette réflexion peu obligeante. Il alluma deux bougies de cire toutes neuves qui figuraient sur la cheminée. Un assez bon feu flambait dans l’âtre. Il y avait sur cette cheminée, sous un bocal, une coiffure de femme en fils d’argent et en fleurs d’oranger. Et ceci, qu’est-ce que c’est ? reprit l’étranger. Monsieur, dit le Thénardier, c’est le chapeau de mariée de ma femme. Le voyageur regarda l’objet d’un regard qui semblait dire : il y a donc eu un moment où ce monstre a été une vierge ! Du reste le Thénardier mentait. Quand il avait pris à bail cette bicoque pour en faire une gargote, il avait trouvé cette chambre ainsi garnie et avait acheté ces meubles et brocanté ces fleurs d’oranger, jugeant que cela ferait une ombre gracieuse sur «son épouse», et qu’il en résulterait pour sa maison ce que les Anglais appellent de la respectabilité. Quand le voyageur se retourna l’hôte avait disparu. Le Thénardier s’était éclipsé discrètement, sans oser dire bonsoir, ne voulant pas traiter avec une cordialité irrespectueuse un homme qu’il se proposait d’écorcher royalement le lendemain matin. L’aubergiste se retira dans sa chambre. Sa femme était couchée, mais elle ne dormait pas.
Leçon 2 : futur simple
Le futur simple se forme du verbe à l’infinitif + -ai, -as, -a, -ons, -ez, ont.
les verbes réguliers en –er :
Donner
je donnerai nous donnerons
tu donneras vous donnerez
elle/il/on donnera ils/elles donneront
les verbes irréguliers :
Avoir
j’aurai nous aurons
tu auras vous aurez
Il/elle/on aura ils/elles auront
Etre
je serai nous serons
tu seras vous serez
il/elle/on sera ils/elles seront
Aller
j’irai nous irons
tu iras vous irez
il/elle/on ira ils/elles iront
Venir
je viendrai nous viendrons
tu viendras vous viendrez
il/elle/on viendra ils/elles viendront
Faire
je ferai nous ferons
tu feras vous ferez
il/elle/on fera ils/elles feront
Savoir
je saurai nous saurons
tu sauras vous saurez
il/elle/on saura ils/elles sauront
Pouvoir
je pourrai nous pourrons
tu pourras vous pourrez
il/elle/on pourra ils/elles pourront
Devoir
je devrai nous devrons
tu devras vous devrez
il/elle/on devra ils/elles devront
Vouloir
je voudrai nous voudrons
tu voudras vous voudrez
il/elle/on voudra ils/elles voudront
Falloir
il faudra
Pleuvoir
il pleuvra
Les verbes irréguliers en –er :
Appeler
j’appellerai nous appellerons
tu appelleras vous appellerez
il/elle/on appellera ils/elles appelleront
S’ennuyer
je m’ennuierai nous nous ennuierons
tu t’ennuieras vous vous ennuierez
il/elle/on s’ennuiera ils/elles s’ennuieront
Jeter
je jetterai nous jetterons
tu jetteras vous jetterez
il/elle/on jettera ils/elles jetteront
Payer
je paierai/payerai nous paierons/payerons
tu paieras/payeras vous paierez/payerez
il/elle/on paiera/payera ils/elles paieront/payeront
Envoyer
j’enverrai nous enverrons
tu enverras vous enverrez
il/elle/on enverra ils/elles enverront
Acheter
j’achèterai nous achèterons
tu achèteras vous achèterez
il/elle/on achètera ils/elles achèteront
Se promener
je me promènerai nous nous promènerons
tu te promèneras vous vous promènerez
il/elle/on se promènera ils/elles se promèneront
Se lever
je me lèverai nous nous lèverons
tu te lèveras vous vous lèverez
il/elle/on se lèvera ils/elles se lèveront
les verbes suivants se conjuguent selon le modèle ci dessus :
(Amener, Achever, Emmener,Enlever, Mener,Geler, Peser, Semer, Soulever,)
Partir
je partirai nous partirons
tu partiras vous partirez
il/elle/on partira ils/elles partiront
les verbes suivants se conjuguent selon le modèle ci dessus:
Couvrir, Découvrir, Dormir, Finir, Fuir, Haïr, Offrir, Ouvrir, S’enrichir, S’évanouir, Se servir, Souffrir
Les verbes irréguliers en –ir :
Mourir
je mourrai nous mourrons
tu mourras vous mourrez
il/elle/on mourra ils/elles mourront
les verbes suivants se conjuguent selon le modèle ci dessus: Courir, Acquérir
Tenir
je tiendrai nous tiendrons
tu tiendras vous tiendrez
il/elle/on tiendra ils/elles tiendront
Les verbes en –re :
Attendre
j’attendrai nous attendrons
tu attendras vous attendrez
il/elle/on attendra ils/elles attendront
les verbes suivants se conjuguent selon le modèle ci dessus: Prendre Répondre, Lire, Conduire
Dire
je dirai nous dirons
tu diras vous direz
il/elle/on dira ils/elles diront
les verbes suivants se conjuguent selon le modèle ci dessus: Rire, Ecrire,
(se) Perdre, Peindre
Se plaindre
je me plaindrai nous nous plaindrons
tu te plaindras vous vous plaindrez
il/elle/on se plaindra ils/elles se plaindront
les verbes suivants se conjuguent selon le modèle ci dessus: Coudre, Résoudre, Rejoindre
Boire
je boirai nous boirons
tu boiras vous boirez
il/elle//on boira ils/elles boiront
les verbes suivants se conjuguent selon le modèle ci dessus: Croire, Interrompre, (se) Distraire
Mettre
je mettrai nous mettrons
tu mettras vous mettrez
il/elle/on mettra ils/elles mettront
les verbes suivants se conjuguent selon le modèle ci dessus : Connaitre, Convaincre, (se) Battre, Naitre
Se plaire
je me plairai nous nous plairons
tu te plairas vous vous plairez
il/elle/on se plaira ils/elles se plairont
le verbe suivant se conjugue selon le modèle ci dessus :Déplaire
Naitre
je naitrai nous naitrons
tu naitras vous naitrez
il/elle/on naitra ils/elles naitront
Vivre
je vivrai nous vivrons
tu vivras vous vivrez
il/elle/on vivra ils/elles vivront
Les verbes en –oir :
Voir
je verrai nous verrons
tu verras vous verrez
il/elle/on verra ils/elles verront
Valoir
je vaudrai nous vaudrons
tu vaudras vous vaudrez
il/elle/on vaudra ils/elles vaudront
Attention ! On conjugue les verbes prévoir et pourvoir de façon régulière : tu prévoiras, tu pourvoiras
Recevoir
je recevrai nous recevrons
tu recevras vous recevrez
il/elle/on recevra ils/elles recevront
le verbe suivant se conjugue selon le modèle ci dessus : Décevoir
S’apercevoir
je m’apercevrai nous nous apercevrons
tu t’ apercevras vous vous recevrez
il/elle/on s’apercevra ils/elles s’apercevront
Pour les verbes suivants 2 conjugaisons sont possibles :
S’asseoir
je m’assoirai nous nous assoirons
tu t’assoiras vous vous assoirez
il/elle/on s’assoira ils/elles s’assoiront
je m’assiérai nous nous assiérons
tu t’assiéras vous vous assiérez
il/elle/on s’assiéra ils/elles s’assiéront
Exercice sur le texte:
ELISE : Je suis très humble servante au seigneur Anselme mais, avec votre permission, je ne l’épouserai point.
HARPAGON : Je suis votre très humble valet; mais, avec votre permission, vous l’épouserez dès ce soir.
ELISE : Dès ce soir?
HARPAGON : Dès ce soir.
ELISE : Cela ne sera pas, mon père.
HARPAGON : Cela sera, ma fille.
ELISE : Non.
HARPAGON : Si.
ELISE : Non, vous dis-je.
HARPAGON : Si, vous dis-je.
ELISE : C’est une chose où vous ne me réduirez point.
HARPAGON : C’est une chose où je te réduirai.
ELISE : Je me tuerai plutôt que d’épouser un tel mari.
HARPAGON : Tu ne te tueras point, et tu l’épouseras. Mais voyez quelle audace! A-t-on jamais vu une fille parler de la sorte à son père?
ELISE : Mais a-t-on jamais vu un père marier sa fille de la sorte?
HARPAGON : C’est un parti où il n’y a rien à redire, et je gage que tout le monde approuvera mon choix.
ELISE : Et moi, je gage qu’il ne saurait être approuvé d’aucune personne raisonnable.
HARPAGON : Voilà Valère. Veux-tu qu’entre nous deux nous le fassions juge de cette affaire?
ELISE : J’y consens.
HARPAGON : Te rendras-tu à son jugement?
ELISE : Oui. J’en passerai par ce qu’il dira.
HARPAGON : Voilà qui est fait.
Scène V ——- VALERE, HARPAGON, ELISE.
HARPAGON : Ici, Valère, Nous t’avons élu pour nous dire qui a raison de ma fille ou de moi.
VALERE : C’est vous, monsieur, sans contredit.
HARPAGON : Sais-tu bien de quoi nous parlons?
VALERE : Non. Mais vous ne sauriez avoir tort, et vous êtes toute raison.
HARPAGON : Je veux ce soir lui donner pour époux un homme aussi riche que sage, et la coquine me dit au nez qu’elle se moque de le prendre. Que dis-tu de cela?
VALERE : Ce que j’en dis?
HARPAGON : Oui.
VALERE : Eh! eh!
HARPAGON : Quoi?
VALERE : Je dis que dans le fond je suis de votre sentiment, et que vous ne pouvez pas que vous n’ayez raison; mais aussi n’a-t-elle pas tort tout à fait, et…
HARPAGON : Comment! Le seigneur Anselme est un parti considérable, c’est un gentilhomme qui est noble, doux, posé, sage et fort accommodé, et auquel il ne reste aucun enfant de son premier mariage. Saurait-elle mieux rencontrer?
VALERE : Cela est vrai; mais elle pourrait vous dire que c’est un peu précipiter les choses, et qu’il faudrait au moins quelque temps pour voir si son inclination pourra s’accommoder avec…
HARPAGON : C’est une occasion qu’il faut prendre vite aux cheveux. Je trouve ici un avantage qu’ailleurs je ne trouverais pas, et il s’engage à la prendre sans dot…
Leçon 3 : participe présent , adjectif verbal, gérondif
Comparez les phrases suivantes :
– Ce sont des films plaisant à tout le monde.
– Ne pouvant pas sortir, nous avons regardé la télé.
– Une pluie battante commença à se déverser sur nous.
-Nous continuâmes tout grelottants.
– En attendant leurs résultats, les élèves tremblent comme des feuilles.
Nous constatons : tantôt la forme en –ant s’accorde, tantôt elle reste invariable, même si elle se rapporte à un nom féminin ou un nom pluriel.
Selon le cas, la forme en –ant porte un nom grammatical diffèrent :
A) PARTICIPE PRESENT : elle est toujours invariable.
B) ADJECTIF VERBAL : elle s’accorde en genre et en nombre comme un adjectif, c’est-à-dire avec le mot auquel elle se rapporte.
C) GERONDIF : elle est toujours invariable.
Quand sommes-nous en présence d’un participe présent ?
a) Quand la forme en –ant est accompagnée d’un CO (COD ou COI) ou d’un CC (CCL, CCT, CCM,…) :
- Elle a fui, abandonnant tout.
- Voilà des livres intéressant tout le monde.
- J’adore cette équipe combattant courageusement.
- Je connais deux amis habitant à Paris.
- Voilà des femmes discutant depuis des heures.
b) Quand la forme en –ant est un verbe pronominal :
- Je les ai vus se querellant.
- Je vous ai vus vous embrassant.
- Je les ai entendus se téléphonant.
Ce cas-ci est en somme logique, vu que les pronoms (me, te, se, nous, vous, se) devant la forme en –ant sont toujours ou bien COD, ou bien COI (cf. point
c) Quand la forme en –ant est précédée de l’adverbe de négation (ne) :
- Elle s’arrêta comme paralysée, ne sachant plus que faire .
- Ce sont des garçons timides ne disant jamais rien.
d) Quand la forme en –ant est employée avec le verbe « aller » :
- Les difficultés vont diminuant.
- Ses problèmes allaient croissant.
e) Quand la forme en –ant forme avec un GN une subordonnée (causale) :
- La chance aidant, elle a pu s’en sortir.
- La chaleur revenant, les dernières neiges ont fondu.
f) Quand la forme en –ant est « soi-disant »
- Voici leurs soi-disant amis.
- Je déteste les soi-disant bons conseils.
Quand sommes-nous en présence d’un adjectif verbal ?
Nous sommes en présence d’un adjectif verbal, si aucun des cas énumérés sous le point (A) n’entre en vigueur, c’est-à-dire :
-si la forme en –ant n’est pas suivie d’un CO ou CC
-s’il ne s’agit pas d’un verbe pronominal
-s’il n’y a pas d’adverbe de négation
-si elle n’est pas précédée du verbe « aller »
-s’il ne s’agit pas d’une subordonnée causale
-s’il ne s’agit pas de « soi-disant »
Dans ces cas, la forme en –ant est adjectif épithète ou attribut :
- Il essayait, d’une main tremblante, de désamorcer la bombe.
- Apres mon baiser, elle restait la toute pantelante.
- Nous continuâmes tout grelottants.
- Voilà la somme manquante !
- Ne touchez pas à ces cendres encore fumantes !
ATTENTION : Ne confondez pas !!!
- Je déteste les chiens aboyants.
- Je déteste les chiens aboyant toute la nuit.
- Voici la somme manquante !
- Voici la somme manquant dans la caisse !
- C’est une enfant obéissante.
- C’est une enfant obéissant à ses parents.
Pourquoi y a-t-il tantôt accord, tantôt pas d’accord ?
Si la forme en –ant est précédée d’un article (quelconque), elle devient un groupe nominal (GN), et, comme ce dernier, elle peut s’accorder en genre et en nombre.
Cette femme est une voyante.
Ce cours a été fait avec une imprimante a jet d’encre.
Les combattants se sont rendus.
Quand sommes-nous en présence d’un GERONDIF ?
Chaque fois que la forme en –ant est précédée de “en” !
Elle me répondit en souriant.
Ils discutaient en se promenant.
Attention dans certains cas l’orthographe change selon que le verbe est employé comme adjectif verbal ou comme participe présent /gérondif
Participe présent/gérondif (-ant) | Adjectif verbal (-ent) |
Cette croisière équivalent a trois mois de salaire, nous ne pourrons pas nous payer cette folie. | Ces résultats sont équivalents. |
Cet artiste, excellant dans son art, pourra vous servir d’exemple. | Ces gâteaux sont excellents. |
Précédant le corps des pompiers, le porte-drapeau a fière allure. | Consultez les pages précédentes. |
Négligeant ses préparations, cet élève risque l’échec. | Les élèves sont-ils toujours aussi négligents ? |
Participe présent/gérondif (-g/quant) | Adjectif verbal (-g/cant) |
Cette lourde tache me fatiguant beaucoup, je dois doser mes efforts. | Cette tâche est bien fatigante. |
Dans cet hôtel, il y a plusieurs chambres communiquant entre elles. | Dans cet hôtel, il y a plusieurs chambres communicantes. |
Vos arguments convainquant tout le monde, je me rallie à votre position. | Vos arguments sont très convaincants. |
Toutes les actions provoquant le désordre seront réprimes. | Vos paroles sont bien provocantes. |
Leçon 5 : passé composé
Emploi :
On utilise le passé composé pour des actions principales dans le passé, des actions limitées dans le temps .
Il est formé de l’auxiliaire avoir ou être au présent + participe passé du verbe conjugué
Exemple :
1er groupe :
Travailler
j’ai travaillé nous avons travaillé
tu as travaillé vous avez travaillé
il/elle/on a travaillé ils/elles ont travaillé
2 ème groupe :
Sortir
je suis sorti(e) nous sommes sorti(e)s
tu es sorti(e) vous êtes sorti(e)s
il/elle/on est sorti(e) ils/elles sont sorti(e)s
Finir
j’ai fini nous avons fini
tu as fini vous avez fini
il/elle/on a fini ils/elles ont fini
Choisir
j’ai choisi nous avons choisi
tu as choisi vous avez choisi
il/elle/on a choisi ils/elles ont choisi
Bénir
j’ai béni nous avons béni
tu as béni vous avez béni
il/elle/on a béni ils/elles ont béni
Agir
j’ai agi nous avons agi
tu as agi vous avez agi
il/elle a agi ils/elles ont agi
Maudire
j’ai maudit nous avons maudit
tu as maudit vous avez maudit
il/elle a maudit ils/elles ont maudit
3 ème groupes :
Aller
je suis allé nous sommes allé
tu es allé vous êtes allé
il /elle/on est allé ils /elles sont allé
Faire
j’ai fait nous avons fait
tu as fait vous avez fait
il /elle/on a fait ils/elles ont fait
Prendre
j’ai pris nous avons pris
tu as pris vous avez pris
il/elle a pris ils/elles ont pris
Dire
j’ai dit nous avons dit
tu as dit vous avez dit
il/elle a dit ils/elles ont dit
Croire
j’ai cru nous avons cru
tu as cru vous avez cru
il/elle a cru ils/elles ont cru
Naître
je suis né(e) nous sommes né(e)s
tu es né(e) vous êtes né(e)s
il/elle est né(e) ils/elles sont né(e)s
Vendre
j’ai vendu nous avons vendu
tu as vendu vous avez vendu
il/elle/on a vendu ils/elles ont vendu
Voir
j’ai vu nous avons vu
tu as vu vous avez vu
il/elle/on a vu ils/elles ont vu
Vouloir
j’ai voulu nous avons voulu
tu as voulu vous avez voulu
il/elle/on a voulu ils/elles ont voulu
Devoir
j’ai dû nous avons dû
tu as dû vous avez dû
il/elle/on a dû ils/elles ont dû
Courir
j’ai couru nous avons couru
tu as couru vous avez couru
il/elle/on a couru ils/elles ont couru
Partir
je suis parti(e) nous sommes parti(e)s
tu es parti(e) vous êtes parti(e)s
il/elle/on est parti(e) ils/elles sont parti(e)s
Mentir
j’ai menti nous avons menti
tu as menti vous avez menti
il/elle/on a menti ils/elles ont menti
– Les verbes suivants ont une formation «être + participe passé» :
aller – venir – rester – partir – entrer – sortir – monter – descendre – naître – mourir – arriver
Remarque : sortir, monter, et descendre s’utilisent avec avoir quand ils sont suivis d’un complément d’objet direct (j’ai sorti le chien)
– Certains verbes qui normalement s’emploient avec avoir quand ils indiquent une idée de déplacement alors ils se conjuguent avec être (j’ai passé deux heures dans le train/je suis passée chez elle).
– les verbes à la forme pronominale se conjuguent toujours avec être : se réveiller, s’amuser, se lever,…
La négation :
Je n’ai pas aimé le film.
Je ne suis pas sorti(e) hier soir.
Nous n’avons pas travaillé.
Nous ne sommes pas parti(e)s en vacances.
L’interrogation :
As-tu fait tes devoirs ?
A-t-il pris ses médicaments ?
Est-ce qu’il a compris sa leçon ?
Sont-ils partis en vacances cet été ?
Est-ce qu’elle est sortie hier ?
Accord des participes passés :
Le participe passé employé avec l’auxiliaire être s’accorde avec le sujet.
Il est allé à la mer.
Elle est partie à 2h.
Ils sont sortis tard.
Elles sont nées le même jour.
Le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir reste invariable.
Il a mangé une pomme.
Elle a parlé de la pluie et du beau temps.
J’ai vécu trois ans en Irlande.
Elles ont bu de l’eau.
Exceptions :
Le participe passé s’accorde avec son complément direct si celui-ci est placé devant le verbe.
Les pommes que j’ai mangées étaient très bonnes.
J’ai mangé quoi ? Les pommes = complément direct placé devant le verbe.
Il a jeté les fleurs que je lui ai offertes.
Toutes les branches cassées, il les a ramassées.
Tu n’as pas tenu la promesse que tu lui as faite.
Le participe passé d’un verbe pronominal s’accorde généralement avec le sujet de la phrase si le pronom «se» est le complément direct.
Pour trouver le complément direct d’un verbe pronominal, on transforme la phrase en remplaçant l’auxiliaire être par l’auxiliaire avoir.
Elle s’est réveillée tôt.
Elle a réveillé quoi ? (qui ?) Elle a réveillé elle-même.
Pierre et Julie se sont levés en même temps.
Ils se sont mariés en juillet.
Exception :
Elle s’est coupé le doigt.
Elle a coupé quoi ? Elle a coupé le doigt à elle-même.
Ils se sont parlé au téléphone.
Leçon 6 : imparfait
L’imparfait décrit des faits et actions dans le passé en soulignant le déroulement ou la répétition de ceux-ci.
Quand j’étais petit, j’aimais beaucoup les gâteaux.
Tous les jours, il faisait un gâteau au chocolat.
Pendant qu’il regardait la recette, sa femme préparait la pâte.
Ils étudiaient tous les jours pour préparer le concours d’internat.
Emploi :
a) Description d’une situation dans le passé.
Exemple : Quand il était petit, il n’aimait pas la glace.
b) Description et/ou explication d’un fait dans le passé.
Exemple : Mark était un enfant très perturbé.
c) Action habituelle ou qui se répète dans le passé.
Exemple : Tous les jours, il faisait un gâteau au chocolat.
d) Action qui se déroulent simultanément dans le passé.
Exemple : Pendant qu’il regardait la recette, sa femme préparait la pâte.
Formation :
Pour former l’imparfait on ajoute les terminaisons suivantes au radical (présent) de la 1er personne du pluriel (ces terminaisons sont les mêmes pour tous les groupes) :
Groupe en -er
Aimer
j’aimais nous aimions
tu aimais vous aimiez
il /elle/on aimait ils/elles aimaient
Groupe en –ir
Finir
je finissais nous finissions
tu finissais vous finissiez
il/elle/on finissait ils/elles finissaient
Groupe en –re
Vendre
je vendais nous vendions
tu vendais vous vendiez
il/elle/on vendait ils/elles vendaient
Avoir
j’avais nous avions
tu avais vous aviez
il/elle/on avait ils/elles avaient
Attention être est irrégulier à l’imparfait :
Être
j’étais nous étions
tu étais vous étiez
il/elle/on était ils/elles étaient
Remarques :
Les verbes en –cer prennent au présent un ç à la 1er personne du pluriel. Cette forme est utilisée pour construire l’imparfait le ç remplace le c à toutes les personnes (afin de préserver le son du cc doux), mises à part les 1er et 2e personnes du pluriel.
Exemple :
Lancer
je lançais nous lancions
tu lançais vous lanciez
il/elle/on lançait ils/elles lançaient
Les verbes en –ger prennent au présent un e à la 1er personne du pluriel. Cette forme est utilisée pour construire l’imparfait le e se retrouve à toutes les personnes (afin de préserver le son du g doux), mises à part les 1er et 2e personnes du pluriel.
Exemple :
Manger
je mangeais nous mangions
tu mangeais vous mangiez
il/elle mangeait ils/elles mangeaient
Les verbes impersonnels falloir et pleuvoir qui ne sont employés qu’à la 3e personne du singulier ont à l’imparfait les formes suivantes :
Exemple : falloir → il fallait
Pleuvoir → il pleuvait
Exercices
1. En 2001 j’habitais à Bruxelles.
2. Pendant notre jeunesse nous jouions au tennis.
3. Est-ce que tu finissais toujours à l’ heure ?
4. Tous les jours elle lui rendait visite.
5. Nous allions souvent au cinéma.
6. Avant ils voyageaient beaucoup.
7. Elle prenait le bus tous les jours.
8. Ils lisaient tous les matins les journaux.
Exercices sur le texte :
Au bout de trois cents pas il arriva à un point où la rue bifurquait. Elle se partageait en deux rues obliquant l’une à gauche, l’autre à droite. Jean Valjean avait devant lui comme les deux branches d’un Y. Laquelle choisir ? Il ne balança point, il prit la droite. Pourquoi ? C’est que la branche gauche allait vers le faubourg, c’est-à-dire vers les lieux habités et la branche droite vers la campagne, c’est-à-dire vers les lieux déserts. Cependant ils ne marchaient plus très rapidement. Le pas de Cosette ralentissait le pas de Jean Valjean. Il se remit à la porter. Cosette appuyait sa tête sur l’épaule du bonhomme et ne disait pas un mot. Il se retournait de temps en temps et regardait. Il avait soin de se tenir toujours du côté obscur de la rue. La rue était droite derrière lui. Les deux ou trois premières fois qu’il se retourna, il ne vit rien, le silence était profond, il continua sa marche un peu rassuré. Tout à coup, à un certain instant, s’étant retourné, il lui sembla voir dans la partie de la rue où il venait de passer, loin dans l’obscurité, quelque chose qui bougeait. Il se précipita en avant, plutôt qu’il ne marcha, espérant trouver quelque ruelle latérale, s’évader par là, et rompre encore une fois sa piste. Il arriva à un mur. Ce mur pourtant n’était point une impossibilité d’aller plus loin; c’était une muraille bordant une ruelle transversale à laquelle aboutissait la rue où s’était engagé Jean Valjean. Ici encore il fallait se décider; prendre à droite ou à gauche. Il regarda à droite. La ruelle se prolongeait en tronçon entre des constructions qui étaient des hangars ou des granges, puis se terminait en impasse. On voyait distinctement le fond du cul de-sac; un grand mur blanc. Il regarda à gauche, la ruelle de ce côté était ouverte et au bout de deux cents pas environ, tombait dans une rue dont elle était l’affluent. C’était de ce côté-là qu’était le salut. Au moment où Jean Valjean songeait à tourner à gauche, pour tâcher de gagner la rue qu’il entrevoyait au bout de la ruelle, il aperçut, à l’angle de la ruelle et de cette rue vers laquelle il allait se diriger, une espèce de statue noire, immobile. C’était quelqu’un, un homme, qui venait d’être posté là évidemment et qui, barrant le passage, attendait. Jean Valjean recula.