Le présent de l’indicatif est utilisé pour :
1) Exprimer un fait qui se déroule au moment où on le rapporte :
-je mange mon sandwich.
– J’écris une lettre.
– Je conduis ma voiture.
2) Exprimer une action qui dure :
– tu étudies le français depuis un mois.
– tu habites à Bruxelles depuis 5 ans.
– tu es professeur de français depuis 20 ans.
3) Exprimer un état :
– elle est sage.
– il est intelligent.
– elle est belle.
– il est courageux.
4) Exprimer une habitude :
– tous les soirs je me couche à 22 heures.
– tous les matins je me réveille à 08 heures.
– toutes les années au nouvel an j’écris des cartes de voeux.
5) Exprimer des vérités générales :
– l’eau bout à 100 degrés et gèle à 0 degré.
– la terre tourne autour du soleil.
– la lune tourne autour de la terre.
La conjugaison: les terminaisons au présent de l’indicatif :
Personnes du singulier : Personnes du pluriel :(je, tu, il, elle, on) (nous, vous, ils, elles)
e-es-e ons-ez-ent
1er groupe :
parler (er)
je parle nous parlons
tu parles vous parlez
il/elle/on parle ils/elles parlent
Placer ( cer)
je place nous plaçons
tu places vous placez
il/elle/on place ils/elles placent
Manger (ger)
je mange nous mangeons
tu manges vous mangez
il/elle/on mange ils/elles mangent
Exercice sur le texte :
La première vallée est celle de la recherche (talab), la deuxième est celle de l’amour (eshgh), la troisième est celle de la connaissance (marefat), la quatrième est celle de l’indépendance (esteghna), la cinquième est celle de l’unité (tohid), la sixième est celle de l’émerveillement (hayrat) et la septième est celle du dénuement (faghr o fana) et de la mort mystique. A la fin, seuls trente d’entre eux parviennent à leur but et sont en mesure de contempler l’oiseau roi. C’est peut-être le moment le plus extraordinaire de ce long poème qui s’achève par la découverte de ce qu’est réellement le Sîmorgh.
En fait par un subtil jeu de mots, le Sîmorgh devient le miroir de ces sî-morgh et ceux-ci découvrent, en l’oiseau qu’ils cherchaient, le secret profond de leur être. Se terminant par la disparition des oiseaux dans la lumière («l’ombre se perdit dans la lumière … l’immortalité succéda à l’anéantissement»), le récit suggère la dissolution de l’âme dans un Tout plus vaste mais plus réel. En tous points fabuleux, ce long poème résume les principales étapes d’une quête initiatique autant qu’il nous livre de précieux conseils pour devenir plus conscients.